Presse

Extraits

2022

Tage Alter Musik Regensburg
L’ensemble français Les Meslanges, spécialisé dans la musique ancienne était invité à Regensburg cette année avec un programme consacrée à Jehan Titelouze. L’ensemble a livré un témoignage spectaculaire du répertoire de la musique sacrée et de transition de la Renaissance à l’âge baroque.
Radio BR Klassik

Premières activités de rentrée

Catherine Grisel, RCF Radio

Apothéose pour le concert de clôture
Mélancolique, Louis XIII pratiquait le luth, composait, dansait jusqu’à régler la chorégraphie de ses ballets de cour. Les airs de cour et les suites instrumentales de Chastillon, Chancy, Du Mont, Moulinié, Boesset ont accompagné Louis XIII toute sa vie. Thomas Van Essen, Ondine Lacorne-Hebrard et Vincent Maurice les ont fait revivre dans une interprétation pleine de finesse. Avec talent, ils ont su révéler la chatoyante palette de couleurs et de timbres de ces instruments au service de ce répertoire méconnu du XVIIe siècle.
La Montagne

2021

Disques Les Messes retrouvées de Jehan Titelouze
Ces Messes retrouvées font l’objet de deux superbes enregistrements par l’ensemble Les Meslanges, dirigé par Thomas Van Essen et Volny Hostiou, avec l’organiste François Menissier (…). La composition de chaque disque est la même : deux messes (une à 4 voix, l’autre à 6 voix), une hymne pour orgue et un Magnificat pour orgue. Les effectifs vocaux, à un par partie ainsi que cela était pratiqué à l’époque, sont doublés par des instruments qui viennent renforcer les couleurs des voix. Ce n’est pas le moindre mérite des Meslanges que de parvenir à cet équilibre difficile. Les chanteurs sont d’une justesse impeccable, sans aucun vibrato mais avec des couleurs vocales chaleureuses et expressives. Les chœurs instrumentaux sont eux aussi exemplaires, qu’il s’agisse des violes ou de l’ensemble cornets/saqueboutes/serpent. Quant à François Ménissier, sur le très bel orgue construit en 2010 par Dominique Thomas à Champcueil (Essonne), il est en total symbiose avec les voix dans la façon de « dire » la phrase musicale dans les pièces alternées. Une très grande réussite dont il faut saluer tous les acteurs, du musicologue-chercheur aux interprètes, en passant par les rédacteurs des livrets, documentés et passionnants.
Jean-Paul Combet, Couacs.info – Article complet ici

Une ambition tenace de défricher
Les complices des Meslanges s’autorisent toutes les initiatives ; comme ce programme pour les 400 ans de la naissance de Pierre Corneille en 2006 ou encore le Concert sur un carrosse avec des musiques de Boesset, Lully, et Le Camus accompagnés de textes lus, déclamés ou mis en scène ou encore, cette célébration du tricentenaire de la mort de M.A. Charpentier en 2004 avec la sublime histoire sacrée,  Le Reniement de Saint Pierre….Car l’ensemble, comme son fondateur a une prédilection pour la musique française en général et pour la résurrection du patrimoine musical de la Normandie en particulier : exploration des fonds musicaux de bibliothèques municipales, compositeurs rouennais ou de séjours dans la ville… Quelques enregistrements témoignent de la réussite de leur complicité et la maitrise , comme ses Airs de Differens Autheurs donnés à une Dame, de Charpentier à Le Camus, chanté par Thomas Van Essen ou ce programme de Musique française des XVIIe et XVIIIe siècles où Thomas Van Essen accompagne Benjamin Alard pour magnifier le Grand orgue de l’Eglise Saint-Ouen de Pont-Audemer.
Olivier Olgan, Singulars – Article complet ici

Figures mariales du baroque
Les Meslanges dirigé par Thomas Van Essen et Volny Hostiou proposait en fin de matinée une évocation du Magnificat aux XVIIe et XVIIIe siècles, programme spécialement conçu pour le Festival. Un Magnificat d’Henry Dumont ouvrait ce florilège, Cécile Dalmon (second
dessus) et Anne-Lou Bissières (bas-dessus) alternant en tribune avec Thomas Van Essen (taille) et Myriam Arbouz (premier dessus) à la croisée – au serpent Volny Hostiou, à la basse de viole Sylvia Abramowicz. Un Salve Regina de M.-A. Charpentier (en miroir, par anticipation, du programme italien de l’après-midi) permit d’entendre Thomas Van Essen en soliste, chant expressif et incarné sous-tendu par viole et orgue positif du chœur, touché
par Élisabeth Joyé. S’ensuivit un Motet de Clérambault, voix et serpent en tribune, avec le grand orgue, puis l’autre versant du Livre de Grigny : Hymne Ave maris stella.
Après l’intonation dans le chœur (taille), l’alternance fit entendre une grande diversité de dispositions vocales – plain-chant en faux-bourdons de Jean de Bournonville (1585-1632).
La suite fut pour beaucoup une passionnante découverte. Tout d’abord un remarquable, d’ampleur et de complexité et plus encore de beauté, Cantique de la Sainte Vierge à trois dessus « Magnificat » de Jean-François Lalouette (1651-1728), qui succéda à Campra comme maître de chapelle à Notre-Dame de Paris. D’une exigeante virtuosité pour les voix et la viole, cette œuvre splendide et fort impressionnante fut particulièrement
mise en valeur par la complémentarité des timbres, idéalement individualisés, des trois dessus. Un ultime Magnificat refermait ce programme, à presque un siècle de distance de Grigny, celui, du 6e ton (1784-1785), de Jean-Jacques Beauvarlet-Charpentier (1734-1794), longtemps décrié tel un artisan de la décadence du style classique.
Michel Roubinet, ConcertClassic.com

2020

Disque Les Messes retrouvées de Jehan Titelouze vol.2
Les Meslanges ont l’enthousiasme des défricheurs. La doublure des voix par des cornets, sacqueboutes, serpent ou violes crée de riches couleurs, sans jamais masquer la profération d’un texte savamment prosodié qui est leur raison d’être. Dans ce contexte, les pièces d’orgue prennent un sens nouveau, d’autant que le Magnificat se voit alterné non avec du plain-chant monodique, mais avec de la polyphonie (Bournonville, 1614). C’est donc la même musique qui circule du lutrin à la tribune, les accents des voix trouvant une subtile équivalence dans les articulations et l’ornementation qu’ajoute François Ménissier selon les préceptes de l’auteur. La cohérence est telle qu’au détour d’un enchaînement, le miracle se produit : la première note de l’orgue semble sortir d’un gosier…
Vincent Genvrin, Diapason – Article complet ici

Disque Les Messes retrouvées de Jehan Titelouze vol.2
Comme dans le premier volume, l’interprétation de l’ensemble Les Meslanges que dirige magistralement Thomas Van Essen et de l’organiste François Ménissier se situe à un très haut niveau, ce qui est une chance et permet d’entendre ce répertoire avec une approche judicieuse et informée.
Frédéric Munoz , ResMusica – Article complet ici

Disque Les Messes retrouvées de Jehan Titelouze vol.2
« L’enregistrement n’appelle que des éloges. Les voix – un chanteur par partie – sont idéalement accordées, tout comme les instruments qui en assurent la doublure : l’harmonie, les équilibres et la dynamique sont au rendez-vous. Cornets, sacqueboutes et serpent, d’une part, ensemble de violes par ailleurs colorent les messes et le Magnificat et leur confèrent une profondeur inattendue. La conduite des lignes, l’intelligibilité du texte relèvent d’une incontestable maîtrise. Thomas Van Essen, orfèvre en la matière, signe non seulement une contribution majeure à la connaissance de ce répertoire mais aussi une réalisation musicale exemplaire. »
Yvan Beuvard, Forumopera.com – Article complet ici

2019

Disque Les Messes retrouvées de Jehan Titelouze vol.1
Malgré leur importance insigne dans l’histoire de la musique, rares sont les occasions d’entendre les oeuvres foisonnantes de Jehan Titelouze. Les Meslanges et François Ménissier marquent à cet égard une importantz étape pour la redécouverte de ce répertoire en proposant la recréation contemporaine des messes polyphoniques du maître rouennais, imprimées en 1626 et retrouvées…en 2016, dans les archives de l’institut catholique de Paris. Encore tributaires de la science contraignante du contrepoint de la Renaissance, ces pages développées, d’une infinie poésie (Sanctus de la Messe à six voix) soutenues par les cornets, sacqueboutes et serpents, témoignent de la survivance, en pleine guerre de Trente ans, de la République des arts européenne héritée du siècle précédent. Dans la digne lignée d’André Isoir et comme pour prolonger le geste d’un Robert Bates, François Ménissier dévoile une nouvelle fois dans toute leur vitalité et subtilité contrapuntique, grâce à un jeu extrêmement tonique, les versets volontiers virtuoses du père de l’école d’orgue française, trop longtemps amoindris par la plus pénible sécheresse. Interprétés en alternance avec des faux bourdons de Jean de Bournonville, ils trouvent dans l’orgue franco-flamand construit par Dominique Thomas (2010) à Champcueil, dans l’Essonne, un medium idéal qui concourt à la réussite de ce très beau récital baroque. Aurore Léger, Classica

Disque Les Messes retrouvées de Jehan Titelouze vol.1
[Clef d’or ResMusica]
Ce disque est un évènement majeur, il nous permet de connaitre une musique qui dormait depuis presque 400 ans. De plus, ces œuvres sont magistralement interprétées par des musiciens spécialistes qui ont su retrouver les codes et le style d’un art lointain, glorieusement ressuscité. Il est inutile de préciser que le volume deux qui contiendra les messes Simplici corde et Votiva est attendu avec une vive impatience.
Frédéric Muñoz, ResMusica – Article complet ici

Disque Les Messes retrouvées de Jehan Titelouze vol.1
[Diapason Découverte]
On ne pouvait en espérer lecture historiquement mieux informée Meslanges ? Car Thomas Van Essen associe volontiers voix et instruments … Ces voix claires et vivement projetées animent les polyphonies savantes de Titelouze avec une grande souplesse dynamique … François Ménissier touche avec délicatesse et raffinement les versets d’orgue …Réjouissance de l’esprit et envoûtement des sens sont au rendez-vous
Denis Morrier, Diapason