François Couperin (1668-1733) – Pièces d’orgue consistantes en deux Messes
Plain-chant, Motets de Du Mont, Charpentier…
Pour le 350e anniversaire de la naissance de François Couperin (1668-1733) en 2018, Jean-Luc HO et Les Meslanges ont mené un travail passionnant autour des messes pour orgue de François « le Grand ».
Jean-Luc HO, orgue
Les Meslanges
Vincent Lièvre-Picard, haute-contre
Thomas Van Essen, Nicolas Rouault, tailles/basse-tailles
Florent Baffi & Jean-Louis Paya, basses
Volny Hostiou, serpent
Présentation
D’une maîtrise et d’une variété étonnantes, les messes de Couperin sont pourtant l’oeuvre d’un jeune compositeur de 22 ans.
Celui qui deviendra « François le Grand » prend d’ailleurs l’initiative de graver ses « Pièces d’orgue » avec l’approbation du Surintendant de la Musique du Roi Michel-Richard de Lalande (1657-1726) qui les a « trouvées fort belles et dignes d’estre données au public ».
Nous proposons un concert où l’on peut entendre l’une des deux messes alternée avec le plain-chant.
Pour celle des Paroisses basée sur le plain chant de la messe Cunctipotens genitor Deus, nous utiliserons une source inédite tirée du Graduale Parisiense […] de 1689 dit de la réforme « de Harlay », seul exemplaire conservé à la Bibliothèque Mazarine.
Pour celle des Couvents, Couperin n’avait aucune obligation de citer un thème grégorien. Aussi, nous alternerons avec le « plain-chant musical », c’est à dire « nouvellement » composé, syllabique, avec des agréments, de Henri Du Mont, Sous-Maître de la Musique du Roi, ou de Paul d’Amance, religieux et organiste de Lisieux.
C’est en effet sous cette forme très codifiée que l’on entendait la messe en musique lors des « festes solemnelles » du Grand Siècle. Les motets de Du Mont, Nivers et Charpentier s’inscrivent dans le moment liturgique et participent à l’élévation et l’édification du fidèle. Cette alternance favorise une écoute mutuelle que Jean-Luc Ho et l’ensemble Les Meslanges cultivent avec passion.
Presse
« Les voix parfaitement timbrées des Meslanges remplissent sans peine l’immense nef. Jusqu’au Domine savum de DuMont et le Deo gratias joué sur le petit plein-jeu de l’orgue, on est transporté dans un autre monde où le temps n’a plus de prise »
Cécile Glaenzer pour ResMusica, 2024.
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Vidéo
Diffusion
Mercredi 31 juillet 2024 à 21h
St Maximin La-Ste-Beaume (83)
Avec Emmanuel Arakelian, orgue de St Maximin La-Ste-Baume
Festival International de Piano de La Roque d’Anthéron